Mausolée de l’amour, véritable Taj Mahal bressan, l’église de Brou fascine, tant par la beauté et la finesse de son architecture que par son histoire. Voici le chef-d’œuvre d’une fille d’empereur, d’une grande princesse de l’Europe du XVIe siècle.
Marguerite d’Autriche, une princesse d’exception, fondatrice du monastère de Brou.
Héritière de deux grandes dynasties européennes, les Habsbourg et la Maison de Bourgogne, Marguerite d’Autriche consacre sa vie à la politique et à l’art. Veuve à 24 ans de Philibert II, duc de Savoie, elle perpétue sa mémoire en faisant édifier ce monument, qui deviendra leur dernière demeure. Les appartements de la princesse sont aménagés en espace d’interprétation équipés d’outils multimédias, vidéos et objets d’art. Rencontrez cette héroîne romanesque, femme politique de premier ordre, grande collectionneuse et mécène.
Le chœur de l’église, avec sa dentelle de pierre et ses impressionnantes stalles en chêne, est le joyau du monument. Il abrite les superbes cénotaphes du couple princier, ainsi que le gisant de Marguerite de Bourbon, mère de Philibert. Les vitraux y sont remarquables, indiquant notamment l’armorial du couple ducal. Les bâtiments monastiques suscitent l’admiration par leur ampleur et la pureté de leur architecture : pas moins de trois cloitres, avec galeries basse et haute, dont deux accueillent aujourd’hui les notables collections du musée de Beaux Arts (du Moyen Age à nos jours).
Possibilité de relier le musée depuis l’église en montant sur le jubé, d’où le choeur révèle toute sa magnificence.
A voir aussi : la salle capitulaire, le dortoir des moines et les appartements du prieur, le réfectoire, l’exposition permanente « »Quel chantier ! » », hommage aux bâtisseurs et aux restaurateurs de Brou, et l’exposition temporaire du moment.